Point de situation sur les capacités d’accueil et perspectives

Information

Rentrée scolaire 2024/25

Vendredi 19 avril 2024 , la commission territoriale d’attribution des places a informé les familles des décisions prises par pour la prochaine rentrée 2024/2025.

Toutes les demandes ont été étudiées et traitées selon les conditions prioritaires d’attribution des places figurant dans les règlements de fonctionnement des services.

Comme annoncé dès l’ouverture des inscriptions aux familles en février 2024, toutes les demandes en formules occasionnelles ou annuelles n’ont malheureusement pas pu être satisfaites :

• 498 demandes toutes formules de restauration confondues pour 466 places
• 378 demandes toutes formules d’accueil périscolaire du soir pour 280 places
• 296 demandes toutes formules d’accueil du mercredi confondues pour 162 places.

 

Poursuite du travail pour répondre aux besoins du territoire

Depuis deux ans, la ville d’Ostwald travaille sans relâche au développement de ses capacités d’accueil en restauration scolaire passant notamment de 285 places en 2021/2022 à 466 places pour l’année 2023-2024. Malgré cette augmentation de 63,5%, le nombre de places en restauration scolaire reste encore insuffisant pour répondre aux besoins actuels et pour les années à venir en raison de l’évolution démographique de la commune. Le constat est identique pour les places en accueil du soir après l’école et du mercredi.

Le développement de l’offre des services périscolaires est contraint par les infrastructures disponibles et exploitées. Ce sont les Services Départementaux à la Jeunesse, à l’Engagement et au Sports qui délivrent une habilitation fixant les effectifs pouvant être accueillis (-6 ans / + 6ans) sur la base des critères fixés par le Code d’Action Sociale et des Familles.

Selon le diagnostic réalisé par la société IAD, près de 350 enfants de plus seront à scolariser à Ostwald d’ici 2028. L’étude permet de disposer de données annuelles et territorialisées qui permettent d’identifier l’augmentation des besoins en matière de capacités d’accueil.

Face à ce constat, la ville poursuit ses engagements avec la construction d’un schéma de développement ambitieux des infrastructures scolaires et périscolaires 2024-2030 visant à trouver des solutions pérennes, et à répondre aux besoins avec des capacités d’accueil supplémentaires déployées dans ses services obligatoires et non-obligatoires, mais de toutes façons essentiels pour les familles. Ce schéma de développement est construit à l’appui de l’expertise du CAUE, une association à but non lucratif de soutien aux collectivités pour leurs projets architecturaux.

 

Une démarche construite en concertation

Dans une démarche en concertation avec les parents d’élèves, les directeurs·trices d’écoles, de services périsoclaires, et institutions partenaires, la ville travaille donc sur les possibilités de créer des places complémentaires à court et moyen terme.

Et nous vous invitons à en échanger à l’occasion d’une réunion publique d’information qui se tiendra le 21 mai 2024 à 18h30 à l’école du Bohrie. Les éléments de l’étude prospective seront présentés par IAD, et des échanges pourront avoir lieu sur les méthodes de travail qui se dessinent à l’appui du CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), ainsi que des mesures qui pourront être prises dès la rentrée 2024.

Dans l’attente, retrouvez ci-dessous l’intervention de Delphine Rideau, Adjointe à la Maire en charge de la Petite enfance, Enfance, Jeunesse, Insertion et Égalité femme-homme lors du dernier Conseil Municipal du 18 avril 2024.

 

Intervention de Mme Delphine Rideau au Conseil Municipal du 18 avril 2024

« Chères et chers collègues,

Comme cela a déjà été évoqué à l’occasion de nos précédentes réunions, nous nous engageons dans un schéma pluriannuel de développement de nos infrastructures scolaires et périscolaires, dont l’enjeu est tout à la fois de rattraper notre retard, et d’anticiper l’avenir. Nos bâtiments sont en effet le plus souvent vétustes, et sous-dimensionnés. Même dans l’école du Bohrie, pourtant quasiment neuve, il pleut parfois à l’intérieur ! Nous venons donc ce soir vous apporter quelques précisions sur des projets ambitieux et nécessaires pour les Ostwaldois et Ostwaldoises, que nous souhaitons développer dans le respect des règles en vigueur – obligation des communes en matière scolaire, et CASF en matière périscolaire.

Il s’agit surtout de prendre en compte les besoins des enfants, et de leurs familles, mais aussi de tenir compte des conditions de travail des professionnels, des conditions de vie des riverains, et d’associer largement les partenaires de nos établissements. A commencer par nos partenaires institutionnels et financiers. Nous avons ainsi rencontré récemment le DASEN et les services de la DRAJES, ainsi que la CAF.

Très concrètement, cela a déjà été discuté, il nous faut prévoir d’accueillir :

• 350 enfants de plus
• dans nos écoles
• d’ici 2028

Ce qui portera notre effectif scolaire à presque 1800 élèves. Et il nous faut faire évoluer nos services périscolaires en conséquence. En lien avec les demandes des familles, nous nous sommes donc donné pour objectif que nos futurs équipements nous permettent de proposer :

• 50% de places en périscolaire par rapport aux effectifs scolaires (une place pour 2 enfants, soit environ 900 places), alors que nous n’avons qu’une place pour 5 actuellement
• et 80% de places en restauration scolaire, soit environ 1400 places, alors que nous n’en avons que 466 actuellement, malgré de gros efforts de développement au cours des deux dernières années.

En effet, il n’est plus question aujourd’hui d’organiser la prise en charge des enfants à partir des seuls engagements de leurs mamans ou mamies. Bon nombre d’entre elles aspirent à pouvoir s’épanouir dans leurs activités professionnelles, et ont besoin de pouvoir s’appuyer sur des services éducatifs de qualité pour les aider à concilier vie familiale et professionnelle. S’agissant du grand nombre d’entre elles qui élèvent leurs enfants seules, au quotidien, c’est même un enjeu de survie, de lutte contre la précarité, et de perspectives émancipatrices pour leurs enfants, et particulièrement pour leurs filles.

Nous devrons même sans doute tôt ou tard penser les accueils du matin.

Mais pour l’heure, il s’agit, selon nos sites scolaires, de prévoir :

• des travaux de rénovation
• de réduire les dépenses d’énergies,
• de végétaliser les cours,
• de rationaliser les espaces et d’agrandir,
• de trouver du foncier et de construire des extensions,
• tout en impulsant de la mixité sociale,
• en soutenant les mobilités douces,
• et en limitant les déplacements des enfants entre les écoles et les sites périscolaires.

Et bien sûr, tout ceci doit s’engager rapidement, et en maîtrisant les coûts. Mais nous ne sommes pas à un défi près !

 

Nous avons donc entamé diverses démarches visant à répondre à nos besoins, comme :

• Avec l’EMS et la SAS Rives du Bohrie afin d’acquérir un terrain qui nous permette de construire une extension à proximité de l’école du Bohrie, qui n’est pas assez grande, mais qui ne peut ni être réhaussée ni agrandie en direct. Sur ce terrain à acquérir, nous projetons la construction d’un équipement scolaire et périscolaire (restauration pour le midi et accueil du soir), à taille humaine
• Sur le site des écoles Jean Racine, il s’agira essentiellement de rénover les deux bâtiments principaux, et de construire un bâtiment scolaire et périscolaire (toujours pour midi et soir), qui permette aussi la restauration des collégiens. Nous mobilisons la CEA à ce sujet en lien avec ses compétences auprès des collèges et de leurs services aux familles.
• Pour les Sources d’O, des travaux de rénovation seront nécessaires ainsi que la construction d’un bâtiment périscolaire midi et soir.
• Et enfin sur le site du Schloessel, des travaux seront engagés à l’Archipel afin de permettre d’accueillir davantage d’enfants en périscolaire midi et soir.

Pour le développement de ce schéma, nous avons proposé aux représentants des parents d’élèves et aux professionnels scolaires et périscolaires de s’organiser en plusieurs groupes de travail thématiques afin de nous assurer collectivement de la transversalité de la démarche, et de son caractère équitable. Nous continuerons aussi à travailler avec la société IAD, qui a effectué le diagnostic de nos besoins, afin d’ajuster régulièrement la sectorisation scolaire dans un objectif bien compris de mixité sociale. Et nous envisageons de nous appuyer sur l’expertise du CAUE, qui accompagne les collectivités dans leurs projets architecturaux.

Nous entamons une démarche volontariste parce que nos enfants méritent toute notre attention, nos efforts et notre engagement. Investir en elles et eux aura un impact positif sur la société dans son ensemble, elles et ils sont le monde de demain, leurs opportunités et leurs potentiels sont nos futurs, et nous le devons à toutes et tous, quelles que soient leurs origines, leurs classes sociales ou anciennetés sur le territoire.«