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Ostwald à travers les siècles

Des découvertes archéologiques laissent penser qu’un habitat humain existait sur le site au temps des Celtes arrivés en Alsace au cours du IIe millénaire av. Jésus-Christ. De tout temps, une source réputée miraculeuse coulait à l’orée de la forêt Nachtweid. Avec la christianisation de l’Alsace, elle est placée sous le patronage de saint Oswald de devient lieu de pèlerinage. Une chapelle et plus tard une église sont construites à proximité.

À l’époque de Frédéric Ier dit Barberousse, Empereur du Saint Empire Romain-germanique (1122-1190), Strasbourg et ses abords appartiennent à la famille des Hohenstaufen qui érige un puissant château fort le long de l’Ill. Sa défense est confiée à la famille des Wickersheim qui lui laisse leur nom Illwickersheim.
En 1246, l’évêque de Strasbourg rase le château. Les serfs qui y sont rattachés s’établissent sur les rives de l’Ill et fondent un nouveau village. L’empereur Rodolphe de Habsbourg reprendra son bien quelques années plus tard.
Par la suite le village est donné en gage contre des prêts.

En 1418 Sigismond de Luxembourg engage à la ville de Strasbourg moyennant le prêt de 9000 gulden le bac sur l’Ill, les villages d’Illkirch, Illwickersheim et Graffenstaden avec tous les droits et dépendances.

Dès lors, Illwickersheim est propriété de Strasbourg qui possède les terres, forêts, pêcherie et mêmes les hommes. La ville perçoit les impôts, taxes et exerce les droits féodaux.
Comme la ville, Illwickersheim passe à la Réforme. En 1535, un pasteur y est affecté et la communauté devient paroisse. Dès lors, le site est appelé indifféremment Saint-Oswald et Illwickersheim.

En 1681, suite à la capitulation, Strasbourg et ses environs intègrent le Royaume de France. Après le rattachement de Strasbourg à la France signé à Illkirch en 1681, le village connaît une période de paix et de prospérité. La terre est à nouveau travaillée avec l’introduction de la pomme de terre et de la culture du chanvre, le cheptel est amélioré et le village s’étend.

En 1789 dans le mouvement de la Révolution, le village prend son indépendance vis-à-vis de Strasbourg. Il élit une municipalité et exploite sa forêt ce qui lui vaut un procès avec la ville de Strasbourg. En 1839, le tribunal décide un partage équitable. La forêt est divisée par deux. Sur ses terres, Strasbourg construit la Colonie agricole. Elle doit occuper les chômeurs mais reste déficitaire. Elle héberge des jeunes placés par décision de Justice.
A la même époque, pour marquer son indépendance, elle change de nom. Illwickersheim devient Ostwald.
Le village va alors fortement se développer au XIXème siècle. L’agriculture reste la ressource essentielle. Les terrains sont assainis.
A Graffenstaden se développe une usine qui deviendra la Société alsacienne de construction mécanique (SACM). De plus en plus d’Ostwaldois y travaillent comme serruriers, frappeurs, chaudronniers, etc.
En 1912, la gravière Gérig est exploitée et crée aussi de nombreux emplois. La commune s’équipe et se développe. L’attraction de Strasbourg entraîne la construction du Feil, le « Nouveau quartier ». La guerre 1939/45 occasionnera des dommages, notamment lors du bombardement du 25 septembre 1944.
L’après 1945 est synonyme à Ostwald de reconstruction. Les premiers logements sociaux apparaissent dès 1954 grâce à la Société de Construction d’Ostwald (SCO). Les maisons individuelles se multiplient, on compte alors près de 3200 habitants en 1946. Le village devient une banlieue.

Tout au long des années 1960, la commune s’étend et multiplie les infrastructures. Le logement continue à évoluer et au début des années 1970, le quartier du Wihrel apparaît. Après la nouvelle mairie, place De-Gaulle, inaugurée au début des années 1950, ce sont de nouveaux équipements qui vont voir le jour de 1950 à nos jours. L’afflux de population nécessite des infrastructures : de nouvelles écoles, pour le secteur Feil et l’école « Schloessel », mais aussi les crèches et la halte-garderie au début des années 1980. Le collège Martin Schongauer ouvre en 1976. La population croît rapidement. De 3584 habitants en 1954, on passe à 9900 habitants en 1982 et 10 761 en 1999.

De ce fait, les infrastructures sportives et culturelles sont renforcées avec le Centre sportif et de loisirs dans les années 1970, mais aussi la zone omnisports, le parcours de santé, les installations de tennis…
Enfin, dans les années 1980, la commune est dotée d’une zone d’activités « la Vigie » qui compte aujourd’hui plus de 40 sociétés et, en 1984, le Parc Club des Tanneries s’étend sur Ostwald. Le commerce intra-muros a cependant du mal à résister à l’essor des grandes surfaces. Il y a malgré tout près de 180 commerces, sociétés, artisans actuellement dans la ville.
Au niveau jeunesse, rappelons au début des années 1990, l’ouverture du Point d’Eau et la création du Centre de loisirs municipal qui offrent des activités aux jeunes et aux enfants. Le Point d’Eau qui, par ailleurs, devient un lieu de spectacle de 160 à 300 places. Depuis 2013, les jeunes ont leur propre « Pôle jeunesse » à côté du collège. Après vingt ans de fonctionnement, l’espace culturel du Point d’Eau a été modernisé, agrandi et ouvert à l’école municipale de musique.
Et puis, autre caractéristique : le fort tissu associatif, sportif et culturel avec une cinquantaine d’associations.

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