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Le printemps permet de retourner au jardin, de faire les premières plantations. L’occasion se présente aussi de jardiner au naturel et de privilégier certains animaux aux insecticides pour se défaire des insectes qui s’attaquent aux plantations :

  • Le hérisson : pour le garder dans son jardin, il suffit d’un tas de pierres, de fagots pour qu’il s’y installe. En plaçant un peu d’eau tous les soirs, il prendra vite l’habitude de venir la boire et s’il y a des escargots et des fruits dans les parages il sera ravi. Un hérisson dans un jardin vous débarrasse des parasites, et même des oiseaux morts. Mais alors, il faut renoncer aux granulés anti-limaces, qui pourraient lui être fatals !
  • Les musaraignes,
  • Les lézards.

Ces trois animaux se nourrissent d’insectes, ce sont les amis idéaux pour jardiner au naturel !

4 conseils à suivre

1. Lutter contre l’invasion des limaces

Pour éviter son invasion, il faut agir vite ! Griffer régulièrement et assécher la surface de la terre pour tuer les œufs et les bébés mollusques serait la meilleure solution. Mais s’il est trop tard ! Comment s’en débarrasser ?

Il vaut mieux éviter de les éliminer toutes, en effet, elles font le délice des oiseaux et des hérissons… Mais pour le jardinier, il en reste toujours de trop ! Il y a la possibilité de les piéger à la bière : les limaces et les escargots en sont friands. Il suffit de construire un piège à bière, où les gastéropodes viendront se saouler et puis se… noyer ! Bien sûr ce n’est pas très agréable de faire la récolte…

2. Un engrais naturel

Les cendres de cheminée sont un engrais idéal pour le potager. Il suffit de les répandre sur le sol, et de les enfouir lors du labour. Un bon griffage par-dessus et voilà une terre bien amendée. Les cendres permettent une meilleure résistance aux maladies, elles neutralisent la tendance acide du compost en relevant le PH et réduisent les odeurs de l’été. Elles éloignent les parasites du sol.

Mélangée à de l’eau, cette bouillie étalée sur les troncs des arbres et arbustes empêchent les insectes de monter. Enfin, elles accentuent l’accumulation des sucres dans les tubercules, les racines, les grains et donnent le goût sucré des fruits.

3. Les petits trucs pour arroser

Pour arroser efficacement, il est préférable d’attendre le soir ou tôt le matin. L’arrosage utilisé en jet en pleine chaleur développe le risque de maladie et favorise l’évaporation. Les tomates, en particulier, y sont très sensibles. Il vaut mieux bien arroser au pied de la plante. On peut aussi penser à préserver l’eau potable en ne l’utilisant pas pour arroser. Un récupérateur d’eau de pluie permet d’utiliser cette eau qui tombe du ciel, et ainsi d’économiser plusieurs mètres cubes d’eau par an. Autre façon de garder un jardin non desséché : le paillage. Le paillage protège le sol de l’évaporation en été, et les racines du froid hivernal. Cette technique empêche les herbes indésirables de pousser, et apporte de la matière organique pour le printemps, si le matériau de couverture est d’origine végétale, tout en favorise l’activité des micro-organismes et des vers de terre. Il faut compter une couche de 5 à 10 cm dans les cultures de maraîchage et les parterres de fleurs. On peut utiliser de la paille, des herbes sèches, des tontes de gazon, des feuilles mortes, des tailles d’arbustes et de haies, du compost, des écorces de résineux, de la sciure de bois.

4. Le jardinage écologique

Dans la famille « Jardinier » il y a ceux qui préparent et observent leurs semis depuis l’hiver et ceux qui s’y mettent au Printemps, quand il fait beau… à chacun son jardin !

La nature n’a pas attendu l’Homme pour produire tous les fruits, les légumes, toutes les herbes, les fleurs, les racines, les aromatiques

En suivant cette logique, il s’agit alors d’éliminer tout ce qui n’est pas naturel :

  • Fini les produits chimiques nocifs.
  • Pesticides.
  • Engrais de synthèse.
  • Fini le travail du sol, le labour, le désherbage systématique…

Le but de l’opération : obtenir des sols vivants, c’est-à-dire constitués de minéraux, mais surtout de matière organique riche en biodiversité :

  • Bactéries (fixation de l’azote, rhizosphère…).
  • Champignons (décomposition, rétention d’eau…).
  • Vers (lombrimixage : aération du sol, écoulement des eaux de pluie, fertilisation…).
    sont les principaux habitants du sol qui intéressent le jardinier.

En surface, d’autres décomposeurs sont observables : les limaces, les insectes (des pollinisateurs, mais pas que !), les oiseaux et les petits mammifères (comme le hérisson) qui vont jouer le rôle de prédateurs des « indésirables » cités plus haut. La boucle est bouclée, tout est connecté, car à l’interface entre la vie du sol et la vie en surface se retrouvent les plantations.

Agir pour la biodiversité de son jardin

En utilisant des engrais naturels (terreau de préférence sans tourbe, compost, feuilles mortes, tonte de pelouse, cendre de bois, fumier…) l’équilibre biochimique et biologique du sol et respecté.

Il s’agit ensuite de couvrir le sol (15 cm de paille, foin, copeaux de bois, chanvre…) afin de préserver le taux d’humidité du jardin et de prévenir l’apparition des adventices (ou « mauvaises » herbes). Les besoins en arrosage seront réduits, aucune motte dure n’apparaîtra en surface et le travail du sol sera limité.

  • Attention, nul besoin de tout pailler car dans un jardin au naturel, les adventices ont leur utilité en favorisant les insectes pollinisateurs. Il est aussi possible d’installer des plantes aromatiques ou couvre-sol.

L’ensemble de ces gestes favorise les auxiliaires du jardin tels que les hérissons et carabes pour réduire les limaces, les coccinelles qui feront un festin de pucerons, des vers de terre pour aérer le sol, les oiseaux pour réguler la prolifération d’insectes ravageurs.

Pour les aider un peu plus vous pouvez :

  • Garder de petites zones non tondues pour que la biodiversité naturelle du lieu puisse s’installer et se réguler au fil des années.
  • Créer des passages dans vos clôtures permettant la libre circulation de la faune, en particulier le hérisson dont le territoire peut aller jusqu’à 10 ha.
  • Installer des nichoirs, gîtes à insectes, abris pour la faune.
  • Et à l’inverse ne pas tailler les haies entre le 15 mars et le 31 juillet afin de ne pas déranger les nombreuses espèces d’oiseaux qui peuvent y nicher et nidifier.

Téléchargements

Télécharger le « Petit manuel du jardinage naturel »

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